IntemporaliteDuCorps_Makwanda2016

L'intemporalité du corps

2016
Makwanda
Photographie, Concept
Triptyque de tableaux photographiques.
Disponible

Ensemble de trois oeuvres qui, lorsque jumelées,
apparaissent comme un poème érotique, politique, mystique.
Le Moi-Peau de la psychanalyse répond au Corps-Poème
par la métaphore surréaliste.

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OXYDANT

La langue des oiseaux permet d'entendre plusieurs sens aux mots grâce aux correspondances phonétiques. En Occident on voit la viande du christiannisme vieillir; depuis que Dieu est mort on cherche le sens et la science n'a pas pu combler un sentiment de vide profond. On s'oxyde. Eux s'orientent


CUISSE (DE POULET)

Cette cuisse de femme ressemble à une cuisse de poulet. L’ombre projetée est dans le sens inverse du tableau précédent - « Oxydant ». Les deux images s’entrejambent. D’autres verront plutôt une représentation du trafic humain, un discours contre la marchandisation des corps, ou au contraire, sa cynique apologie.

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BANANE

L'érotisme préserve et dévoile; il favorise la multidimensionnalité. Par contre, si on titre le tableau « Érotisme », il devient l’illustration du concept rationnel, d'un champ sémantique stérile. Ici, l'irrationalité du concept révèle son évidence par l’absence. Et l’hyperprésence de l’objet.

2017 -

Réflexions

Le corps est d’abord celui du Christ sacrifié sur la croix;
représenté par un pilon de poulet au début de sa décomposition.
C’est aussi une représentation qui questionne la civilisation occidentale : la viande n’a pas été mangée,
le message de Dieu se décompose. Puis le corps se fait femme et se dérobe. Il est marchandisé.
Une cuisse humaine ne vaut pas plus cher qu’une cuisse de poulet, voilà le paradoxe de l’hyperréalisme.
Enfin, nous observons le triomphe de l’imaginaire sur la réalité avec cette main féminine qui tient une banane.
Elle Est.

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« L'intemporalité du corps»
Exposition collective

le Livart
/ 2017  
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